les plus beau poémes du grand poéte
PUISSES-TU...
Ô ! Vaisseau abandonné, aux ailes lacérées
Où sont donc passés ces vents qui t'animaient ?
Sur quel îlot perdu se sont t-ils échoués ?
Qu'est-il advenu de cette âme habitée...
Du gréement si léger, aux cordages assurés
Ne reste plus vraiment qu'un souvenir d'antan
L'image d'autres temps, d'un navire s'arc-boutant
Toujours cent nœuds filant, droit devant emporté
Sur ce pont bien usé, quelques vieux clous rouillés
Une drisse élimée, des planches mal assemblées
Ces vestiges de jadis me rappellent aujourd'hui
Le passé qui s'enfuit telle l'écume assombrie
Je voudrais à nouveau fouler les mers, voguer
Fière encore d'arborer les couleurs et l'épée
De celle qui savait défier l'Homme et ses haines
De celle qui pouvait défaire toutes les chaînes
Matelot échoué, Robinson déserté
Me voici seule à quai d'un vaisseau hébété
En reste une illusion, fragile perception
Coquille dévastée, esquif en perdition
Toi qui m'accompagnais, sur ces mers agitées
Navire sous mes pieds, mât pour me diriger
De ta poupe à ta proue, j'ai pu me mettre debout
Pourtant voici que gît un océan de larmes entre nous
Si un jour, à mon tour je dois affréter un navire
Devenir le gréement de moussaillons ignorants
Je ne peux sans fléchir assister sans mot dire
Au naufrage annoncé de celle qui m'a porté...
Puisses-tu en toi garder, dans tes soutes abandonnées
Le souvenir de celle qui longtemps t'a aimée
Puisses-tu malgré le crépuscule au cœur de tes agrès
A ta grande vergue laisser mon amour s'envoler...
mcfreud
Ma vie est devenue bien meilleur,
Depuis que tu y est rentré.
J’avais des craintes et des peurs,
Mais tu a réussi a me les faire oublier.
Ce que j’éprouve pour toi,
Ne s’explique même pas.
Je ne pense qu’a toi,
Je suis fou d’amour pour toi,
Et rien ne pourra changer ça.
Je dois arrêter de penser au passé,
Mais plutôt construir mon avenir avec toi.
Car comme je te l’ai déjà dit ma déstinée,
C’est de rester avec toi !
mcfreud